Pourquoi porter une grande partie du projet sur les enfants?

On me demande souvent: « mais pourquoi les enfants ? »

patricia-cyprien-cloarec-pro-espace-sequoiaEffectivement sur le papier mon profil est fait pour aller en entreprise, travailler dans les chiffres, faire du business! mais dans mon cœur, dans les tripes il y a quoi? L’enfant qui est en moi rêve de quoi?

La première qui me vient à l’esprit est que c’est pour moi une évidence.

J’ai toujours travaillé avec les enfants depuis l’âge de 15 ans officiellement. Et bien avant officieusement, j’étais la nièce à qui l’on pouvait confier les plus petits.

« Mon rêve d’enfant était d’enseigner aux enfants, je voulait intervenir et les aider à grandir dès le plus jeune âge. »

Au lieu de chercher un boulot au Mc Do comme tout le monde, je donnais des cours de soutien scolaire avec Acadomia, car c’était pour moi une façon de me faire une expérience pour le futur métier que je visais. J’ai, en parallèle, fait de l’animation en centre de loisirs (grâce à mon diplôme de premier niveau entrainement d’athlétisme).

En athlétisme aussi donc, j’ai entraîné des enfants et comme je vous le disais dans ma 20170521_112326_002super bio, j’ai même créé une section pour les plus jeunes d’entre eux. Cette aventure a été extraordinaire et marquera à jamais mon parcours.

La compagnie d’un enfant est ce qu’il y a de plus fluide pour moi. Peut-être parce que je suis moi-même une grande enfant.

Échanger avec un enfant, ne me demande aucun effort. Je le comprends, il le sent et tout se passe toujours naturellement. Je suis assez naïve, alors avec les adultes je dois y veiller à ce que ma naïveté ne me porte pas trop préjudices.

Avec un enfant, aucun risque. Quoi qu’il montre, exprime quelque chose qui se passe réellement en lui : colère frustration, tristesse, joie, émerveillement, amour. Tout est vrai et vécu à 100%. Même un enfant qui parait être dans la manipulation exprime quelque chose, défi, il attend quelque chose.

20170618_192042 - Copie

Suite à mon burnout je me suis demandée à maintes reprises comment un truc pareil avait pu m’arriver.

Et une partie des réponses se trouve dans ma construction personnelle. Le manque de confiance, le manque de repère intérieure, la méconnaissance de moi-même m’ont rendu petit à petit vulnérable.

Et globalement ne pas nous connaître, cela nous pousse à :

  • Chercher le perfectionnisme de peur d’être jugé
  • Renoncer à nos émotions pour aller toujours plus loin pour satisfaire ce que nous percevons être la demande d’autrui. Pour une personne au fonctionnement surdoué, cela est encore plus accentué car souvent nous sommes hypersensibles.
  • Chercher dans le regard de l’autre la confiance qui devrait venir de nous-même
  • Attendre de l’autre qu’il fasse grimper notre jauge d’estime
  • Renoncer à notre écologie pour faire plaisir

Alors m’est venue cette envie d’intervenir au niveau de ce vide dans la construction de l’enfant.

A l’école, nous somme conditionné pour ne prêter attention et ne valoriser que nos actions. et pas toutes!

Les action qui répondent aux standards fixés par nos ancêtres pour nos ancêtres! Résultat, si vous sortez des clous bein vous êtes bizarre…

C'koya Coaching4

Aujourd’hui quand vous avez le livret d’un enfant vous savez de façon certaine ce qu’il ne sait pas faire, vous savez également très bien s’il s’est mal comporté. Par contre vous savez brièvement ce qu’il sait bien faire.

Il n’y a qu’à voir quand vous faites la queue vous avez les parents qui passent très vite (là rien à dire l’enfant fait bien mais généralement ce sera vite balayé

=>Mais, mais, mais!!   l’enfant n’est pas confiant. Sa jauge de confiance a progressé oui mais elle est directement corrélée à une tierce personne. Ex: comme la maîtresse a dit que je faisais bien alors je suis quelqu’un de bien. En plus maman et papa sont fiers de moi alors Bingo je suis décidément quelqu’un de bien. Je ne dois pas baisser en régime et prendre le risque de décevoir tout ce beau monde => et là un super héro est en train de se construire)

Et puis les parents tête baissées qui stationne plus longtemps face à l’enseignant. Là c’est sur l’enfant a beaucoup de choses à améliorer, beaucoup de défauts.

=> j’ai connu les deux situations! Moi enfant modèle qu’on rêve d’avoir dans sa classe, moteur, bla bla bla résultat je me suis toujours mise à la pression pour ne jamais baisser en régime. Et mon adorable Mini avec stationnement longue durée face aux enseignants!! :):):) Aucune des deux situation ne favorise le remplissage de la jauge de confiance interne.

A quand l’entretien ou l’on découvrira des qualités de nos enfants, où ils seront valorisés même dans leur échec et encouragé à poursuivre quitte à faire des erreurs ?

C'koya Coaching3

Enfin avec mon fils, les années scolaires ressemblent à des montagnes russes.

20160902_171445Chaque rentrée étant le point culminant après des loopings, des virages et des têtes renversées. On arrive en haut après une longue remontée où l’on a repris notre souffle (les grandes vacances). Une fois là-haut super paysage : c’est la rencontre de l’enseignant. On a peur de la descente, on est plein d’espoir et voilà c’est reparti !

Mon mini a été l’élément déclencheur. Un jour il m’a dit :  » je ne sais pas quoi penser de moi, est ce que je suis quelqu’un de bien ? «  et là je me suis dit que je devais intervenir pour l’aider à prendre conscience de qui il était, de ses qualités. Je lui répétais pourtant souvent ses qualités mais en coaching ce qu’on apprend c’est que la prise de conscience pour être efficace doit venir du coaché. Pas du coach. Alors j’ai décidé de le coacher pour lui faire prendre conscience de ses talents.

Depuis, j’ai passé des mois à construire, réfléchir ce qui serait pour moi un mix de coaching, de jeux, de projets, de débats, d’analyse, de rencontres, responsabilités pour que l’enfant se rende compte de ses talents.

IMG_4901Pour qu’il s’apprécie. Qu’il rencontre l’ami qu’il a en lui et soit moins dépendant des influences plus tard.

Pour qu’il connaisse ses propres valeurs et donc puisse les respecter plus tard.

Se connaitre pour être plus tolérant, ouvert, altruiste, efficace, confiant et prêt à changer le monde à leur tour.

Voilà pourquoi je me triture les méninges pour nos Minis, ils le valent bien et sont l’avenir.

img_1906

Tel un colibri, j’apporte ma goutte d’eau au feu de foret. Je fais ainsi ma part: Aider Adultes et enfant à rendre possession de leur identité. Les amener à se découvrir pour que chacun apporte au monde ce qu’il a de meilleur en lui.

Et vous pour quelle cause vous levez-vous tous les matins? Qu’est-ce qui vous anime?

Suivez le projet Séquoia sur la page Facebook Espace C’Koya Coaching! ou suivez mes aventures au quotidien sur mon compte instagram Pat C’Koya Coaching

 

Votre coach, PatriciaEspace Sequoia bateau

N’hésitez pas à me faire vos retours et échanger via la page Contact  comme toujours je vous réponds avec grand plaisir.

Et maintenant encore de la lecture car il fait trop chaud pour faire autre chose que se pavaner avec un truc sympa et différent à lire, non?

C’est reparti pour un tour! Retour sur les avancées du projet Séquoia de la semaine passée

Est-il utopique de vouloir un travail qui nous rend heureux ?

Etre est aussi important que Faire – Episode 1 de la trilogie

Réflexion d’hier soir: La boule au ventre du dimanche soir (lundi en l’occurrence pour hier)

Bilan ou Test? Telle est la question…

J’ai lu « 100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel » un must have pour tous les parents ! du Dr O.Revol, R.Poulin et D. Perrodin

Le Coaching Professionnel? Téléphone, Skype ou face-à-face?

Burnout? mais c’est parce que tu en as fait trop? Tu avais trop de travail? 1/3

 


13 réflexions sur “Pourquoi porter une grande partie du projet sur les enfants?

Laisser un commentaire